Données immobilières
Analyse des DPE : le cas d'usage de Grenoble
Cette note présente une analyse des Diagnostics de Performances Energétiques (DPE) d’un échantillon de biens (anciens) à la location (annonces publiées depuis 2019) sur la ville de Grenoble.
➡️ 58% des diagnostics étant en lettres et non en valeur exacte, l’analyse a été effectuée sur les DPE en lettre ;
➡️ Nous observons une corrélation modérée entre prix des loyers et DPE, des DPE plus favorables sur les constructions récentes (post 2000) ainsi que sur les maisons, sans doute plus souvent rénovées que les appartements.
Une corrélation prix des loyers/DPE modérée
Ci-dessous le loyer par m² par nombre de pièces et par niveau de consommation énergétique :
Nombre de biens par catégories :
Nous observons que dans la majorité des cas, le loyer par m² baisse quand la consommation énergétique augmente. Toutefois il est important de souligner que les différences sont assez faibles : les groupes bien qu' économiquement pertinents ne le sont peut-être pas statistiquement. Notons que lorsque le chiffre ne va pas dans le bon sens, la proportion de biens dans la catégorie est faible (par exemple il y a peu de biens 1 pièce/DPE A et peu de biens 3 pièces/DPE G).
Une amélioration significative des DPE pour les constructions récentes (depuis 2000)
Nous avons également regardé la proportion de catégorie de consommation énergétique par période de construction.
Il y a clairement, et sans surprise, un saut avant/après 2000.
Des diagnostics plus favorables sur les maisons que sur les appartements
Nous nous sommes ensuite penchés sur la répartition de la consommation énergétique par type de biens (maisons vs. appartements).
Il est important de souligner que les maisons semblent plus anciennes (année de construction médiane 1940 contre 1965 pour les appartements) mais qu’au-delà des limites statistiques (échantillon de maisons restreint - 163 biens), nous pouvons supposer qu’une plus grande part des maisons a été rénovée.
Une analyse plus compliquée pour les zones IRIS
Pour finir, nous avons analysé les données au niveau des zones IRIS. Il s’avère ici plus compliqué de tirer une généralité. Il ressort cependant clairement que pour certaines zones, dont l'année de construction médiane est récente (resp. ancienne), la consommation médiane est faible (resp. élevée).
Pour la consommation médiane, nous nous sommes basés sur la fourchette basse de la lettre (pour A => 0, B => 51, C => 91...). Les zones grises, quant à elles, sont celles avec trop peu de points (moins de 28).
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